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  • Tiago Ribeiro de Carvalho

3 - Une jour une courbe, un jour un histogramme

Bonsoir tout le monde.

Avant de nous plonger dans les courbes il va falloir parler de l’outil de base qui va nous permettre de faire l’analyse de l’image et ensuite appliquer les corrections avec ces fameuses courbes de tonalité.

Cet outil est l’histogramme, que vous pouvez apercevoir parfois sur le l’écran de votre appareil, et très souvent dans un coin de votre logiciel d’édition.

Quelles informations nous donne-t-il ?

C’est très simple ; l’histogramme va nous donne la répartition selon la luminosité des pixels sombres et des pixels claires au sein de votre image.

A gauche, tout ce qui est sombre (y compris le noir absolu) à droite tout ce qui est clair (et bien sur le blanc absolu). Entre les deux, vous vous en doutez bien, les tons moyens

Au milieu donc se trouve le gris 128, c’est-à-dire le gris moyen selon le tableau des zones imaginées par Ansel Adams.

Et si au milieu nous avons le gris 128, cela veut dire que nous avons à gauche 5 zones de gris foncés pour arriver au noir 000, et à droite 5 zone de gris clairs pour arriver au blanc pur c’est-à-dire le blanc 255.

Maintenant, regardez sur votre logiciel de retouche favori l’ajustement « Exposition ». Que remarquez-vous ? Que le curseur se trouve sur la valeur zéro (le fameux gris 128 et que vous pouvez bouger le curseur vers la gauche globalement de 5 unités (5 diaphragmes !) et vers la droite de donc … 5 autres diaphragmes.

Désormais donc, vous avez la maitrise de l’ensemble de la Zone System de votre image !!!

Génial n’est-ce pas ? Vous savez maintenant que votre logiciel va vous permettre d’augmenter ou diminuer l’exposition de votre image et comment vous être modifiées les différentes zones de votre photo.

Mais arrêtons-nous un instant sur ce que nous dit cet instrument génial.

S’il correspond à la zone system, quid de ces zones qui contiennent des pixels relatifs à zone 2 : peu de détail et matière faible impression de profondeur ou la zone 9 tonalité très claire sans matière, neige brillante aucun détail. Que puis-je trouver dans ces zones qui nécessitent traitement ? Et bien, pas grand-chose, une zone cramée restera une zone cramée, une zone sans contraste car trop foncée, restera une zone sans contraste.


Conclusion, je n’ai aucune maîtrise sur une bonne partie de ma photo, quoique je fasse, ces zones-là resteront difficilement exploitables.

Mais au fait, sommes-nous certains de vouloir modifier ces zones extrêmes ?


Voyons, si je bouge le curseur Exposition, je vais bouger la totalité des pixels de ma photo.

Si ma photo est sombre, et que j’éclaircis de 2 diaphragmes, la zone 3 va se retrouver en zone 5 et je vais donc pouvoir récupérer ce qui s’y trouvait, mais ensuite l’ancienne zone 5 (les tons moyens !) va se trouver en zone 7 c’est-à-dire, souvenez-vous de ce tableau, « un gris très pâle, blanc légèrement texturé etc., etc. »


Et voici le résultat avec 2 dia d’exposition ajoutés

Qui admirera une photo pareille ?

En vérité, en édition, seuls les pixels qui se trouvent dans la zone 4 à 7 peuvent être modifiés avec une certitude de sucées.

Alors comment faire pour modifier que les pixels de la zone 4 à 7 ?

Et c’est là que les courbes tonalité entrent en action !!!

Et c’est ce que nous allons voir lors des prochains épisodes : toutes les différentes courbes de tonalité qui sont à notre disposition et comment les mettre en place.

Pour ce soir, je vous laisse une dernière information : il existe deux sortes de courbes :

Les courbes à un point d’ancrage qui vont modifier la luminosité de votre image

Les courbes à 2 points d’ancrage qui vont modifier le contraste de votre photo.

Et c’est quoi un point d’ancrage ? … restez à l’écoute et vous le saurez.

En attendant, je vous donne un petit exercice à faire.

Qu’est que cet histogramme vous raconte ? Observez le bien, car demain nous allons travailler cette photo.

J’attends vos réponses et restez chez vous !

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